L'Armée du Tofu Rose
HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN Poissonrouge
A l'image de ce poisson rouge, l'Armée du Tofu Rose est morte. Telle une mouche déposant ses oeufs putrides dans les animaux morts, rendez lui hommage en lancant un petit topic à flood en espérant qu'il eclose et donne pleins de petits posts floodesques, comme au bon vieux temps.
Bisous <3

Boo
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 HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN

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Evi'
Suprême Tofu destructeur de la mort qui tue
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Evi'


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MessageSujet: HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN   HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN Icon_minitimeLun 23 Juil 2012, 22:01

KOMAN JE SKWATTE DES FOFOS MORTS !

MOUAHAHAHAHAHAHA

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Tila
Ultime maitre vénéré à la grande sagesse des Tofus fourbasses
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Tila


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MessageSujet: Re: HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN   HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN Icon_minitimeMar 24 Juil 2012, 17:26

c'plutot couillu'


Dernière édition par Tila le Mar 24 Juil 2012, 21:40, édité 1 fois
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Keap
Sacrissime Tofu Sacré roi du maravage de tronche et de la descente de liqueur de Champ-Champ
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Keap


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MessageSujet: Re: HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN   HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN Icon_minitimeMar 24 Juil 2012, 19:15

Evi. Hum. MOAB. Timo. Arabe.
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Evi'
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MessageSujet: Re: HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN   HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN Icon_minitimeMar 24 Juil 2012, 21:41

Tila qui a flambé sa xbox, Timo qui est arabe. La vie est dure parfois. Comme nos zboubs.
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Keap
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MessageSujet: Re: HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN   HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN Icon_minitimeMer 25 Juil 2012, 20:38

En parlant de ça, ça fait longtemps qu'on a pas
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Tila
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MessageSujet: Re: HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN   HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN Icon_minitimeJeu 26 Juil 2012, 22:08

c koul, on parle a troa
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MessageSujet: Re: HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN   HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN Icon_minitimeSam 25 Aoû 2012, 18:29

Venez les gens on reprend l'armée et on entreprend la domination du serveur.





Very Happy
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Ragnagnagnagna
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MessageSujet: Re: HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN   HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN Icon_minitimeDim 05 Mai 2013, 20:09

Le vieux curé bredouillait lé derniers mos de son sermon au-dessus dé bonnets blancs dé paysannes et dé cheveux rudes ou pommadés dé paysans. lé grands paniers dé fermières venues de loin pr la messe étaient posés à terre à côté d’elles ; et la lourde chaleur d’un jour de juillet dégageait de tout le monde 1 odeur de bétail, un fumet de troupeau. lé voix dé coqs entraient par la grande porte ouverte, et aussi lé meuglements dé vaches couchées dent un champ voisin. Parfois un souffle d’air chargé d’arômes dé champs s’engouffrait sous le portail et, en soulevant sur son passage lé longs rubans dé coiffures, il allait fair vaciller sur l’autel lé petites flammes jaunes au bout dé cierges… "kom le désire le bon Dieu. ainsi soit-il !" prononçait le prêtre. Puis il se tut, ouvrit un livre et se mit, kom chaque semaine, à recommander à ces ouailles lé petites affaires intimes de la commune. C’était un vieux homme à cheveux blancs qui administrait la paroisse depuis bientôt quarante ans, et le prône lui servait pr communiquer familièrement ac tout son monde.
Il reprit : "Je recommande à vos prières Désiré Vallin, qu’et bien malade et aussi la Paumelle qui ne se remet pa vite de ces couches".
Il ne savait plut ; il cherchait lé bouts de papier posés dent un bréviaire. Il en retrouva deux enfin et continua : "Il ne fo pa ke lé garçons et lé filles viennent kom ça, le soir, dent le cimetière, ou bien je préviendrai le garde champêtre. – M. Césaire Omont voudrait bien trouver 1 jeune fille honnête kom servante". Il réfléchit encore quelques secondes, puis ajouta : "C’et tout, mes frères, c’et la grâce ke je vous souhaite au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit".
Et il descendit de la chaire pr terminer sa messe.

Quand lé Malandain furent rentrés dent leur chaumière, la dernière du hameau de la Sablière, sur la route de Fourville, le père, un vieux pti paysan sec et ridé, s’assit devant la table, pendant ke sa femme décrochait la marmite et ke sa fille Adélaïde prenait dent le buffet lé verres et lé assiettes, et il dit : "Ca s’rait p’t être bon, c’te plasse chez maîtr’Omont, vu ke le v’là veuf, ke sa bru l’aime pa, qu’il et seul et qu’il a d’koi. J’ferions p’t être ben d’y envoyé Adélaïde".
La femme posa sur la table la marmite toute noire, enleva le couvercle, et, pendant ke montait au plafond 1 vapeur de soupe pleine d’1 odeur de choux, elle réfléchit.
L’homme reprit : "Il a d’koi, pr sûr. mes qu’il faudrait être dégourdi et qu’Adélaïde l’et pa un brin".
La femme alors articula : "J’pourrions voir tout d’même". Puis, se tournant vers sa fille, 1 gaillarde à l’air niais, aux cheveux jaunes, aux grosses joues rouges kom la peau dé pommes, elle cria : "T’entends, grande bête. T’iras chez maît’ Omont t’proposer kom servante, et tu f’ras tout c’ qu’il te commandera".
La fille se mit à rire sottement sans répondre. Puis tous trois commencèrent à mangé.
Au bout de dix minutes, le père reprit : "Ecoute un mo, la fille, et tâche d’n’ point te mettre en défo sur ce qu j’vas te dire…".
Et il lui traça en termes lents et minutieux toute 1 règle de conduite, prévoyant lé moindres détails, la préparant à cette conquête d’un vieux veuf mal ac sa famille.
La mère avait cessé de mangé pr écouter, et elle demeurait, la fourchette à la main, lé yeux sur son homme et sur sa fille tour à tour, suivant cette instruction ac 1 atansion concentrée et muette.
Adélaïde restait inerte, le regard errant et vague, docile et stupide.
Dès ke le repas fut terminé, la mère lui fit mettre son bonnet, et elles partirent toutes deux pr aller trouver M. Césaire Omont. Il habitait 1 sorte de pti pavillon de briques adossé aux bâtiments d’exploitation qu’occupaient ces fermiers. Car il s’était retiré du fair-valoir, pr vivre de ces rentes.
Il avait environ cinquante-cinq ans ; il était gro, jovial et bourru kom un homme riche. Il riait et criait à fair tomber lé murs, buvait du cidre et de l’eau-de-vie à pleins verres, et passait encore pr chaud, malgré son âge.
Il aimait à se promener dent lé champs, lé mains derrière le dos, enfonçant ces sabots de bois dent la terre grasse, considérant la levée du blé ou la floraison dé colzas d’un œil d’amateur à son aise, qui aime ça, mes qui ne se la foule plut.
On disait de lui : « C’et un père Bon-t'en, qui n’et pa bien levé tous lé jours ».
Il reçut lé deux femmes, le ventre à table, achevant son café. Et, se renversant, il demanda :
— Qu’et-ce ke vous désirez ?
La mère prit la parole :
— C’et not’fille Adélaïde ke j’viens vous proposer pr servante, vu c’qu’a dit c’matin monsieur le curé. »
Maître Omont considéra la fille puis, brusquement : kel âge qu’elle a, c’te grande bique-là ?
— Vingt-un ans à la Saint-Michel, Monsieur Omont.
— C’et bi1; all’aura quinze francs par mois et l’fricot. J’l’attends d’main, pr fair ma soupe du matin.
Et il congédia lé deux femmes.
Adélaïde entra en fonctions le lendemain et se mit à travailler dur, sans dire un mo, kom elle faisait chez ces parents.
Vers neuf heures, kom elle nettoyait lé carreaux de la cuisine, M. Omont la héla !
— Adélaïde !
Elle accourut. — Me v’là, not’ maître.
Dès qu’elle fut en face de lui, lé mains rouges et abandonnées, l’œil troublé, il déclara : — Ecoute un peu, qu’il n’y ait pa d’erreur entre nou. T’es ma servante, mes ri1 de plut. T’entends. nou ne mêlerons point nos sabots.
— Oui, not’ maître.
— Chacun sa plasse, ma fille, t’as ta cuisine ; j’ai ma salle. A part ça, tout sera pr té kom pr mé. C’et convenu ?
— Oui, not’ maître.
— Allons, c’et bien, va à ton ouvrage.
Et elle alla reprendre sa besogne.
A midi, elle servit le dîner du maître dent sa petite salle à papier peint ; puis, quand la soupe fut sur la table, elle alla prévenir M. Omont.
— C’et servi, not’ maître.
Il entra, s’assit, regarda autour de lui, déplia sa serviette, hésita 1 seconde, puis, d’1 voix de tonnerre :
— Adélaïde !
Elle arriva, effarée. Il cria kom s’il allait la massacrer. — Eh bien, nom de D… et té, ous-qu’et ta plasse ?
— Maîs… not’ maître…
Il hurlait : — J’aime pa mangé tout seul, nom de D… ; tu vas te mett’là, ou bien foutre le camp si tu n’veu pa. Va chercher t’nassiette et ton verre.
Epouvantée, elle apporta son couvert en balbutiant : — Me v’là, not’ maître.
Et elle s’assit en face de lui.
Alors il devint jovial ; il trinquait, tapait sur la table, racontait dé histoires qu’elle écoutait lé yeux baissés, sans oser prononcer un mo.
De t'en en t'en elle se levait pr aller chercher du pain, du cidre, dé assiettes.
En apportant le café, elle ne déposa qu’1 tasse devant lui ; alors repris de colère, il grogna :
— Eh bien, et pr té ?
— J’n’en prends point, not’ maître.
— pourkoi ke tu n’en prends point ?
— Parce ke je l’aime point.
Alors il éclata de nouvo : — J’aime pa pran’ mon café tout seul, nom de D… Si tu n’veu pa t’mettr’ à en prendre itou, tu vas foutre le camp, nom de D… va chercher 1 tasse et plut vite ke ça.
Elle alla chercher 1 tasse, se rassit, goûta la noire liqueur, fit la grimace ; mes, sous l’œil furieux du maître, avala jusqu’au bout. Puis il lui fallut boire le premier verre d’eau-de-vie de la rincette, le second du pousse-rincette, et le troisième du coup-de-pied-au-cul.
Et M. Omont la congédia. — Va laver ta vaisselle maintenant, t’es 1 bonne fille.
Il en fut de même au dîner. Puis elle dut fair sa partie de dominos ; puis il l’envoya se mettre au lit.
— Va te coucher, je monterai tout à l’heure.
Et elle gagna sa chambre, 1 mansarde sous le toit. Elle fit sa prière, se dévêtit et se glissa dent ces draps.
mes soudain elle bondit, effarée. Un cri furieux faisait trember la maison.
— Adélaïde ?
Elle ouvrit sa porte et répondit de son grenier :
— Me v’là, not’ maître.
— Ousque t’es ?
— mes j’sui dent mon lit, donc, not’ maître.
Alors il vociféra : — veu-tu bien descendre, nom de D… J’aime pa coucher tout seul, nom de D…, et si tu n’veu point, tu vas me foutre le camp, nom de D…
Alors, elle répondit d’en haut, éperdue, cherchant sa chandelle :
— Me v’là, not’ maître !
Et il entendit ces petits sabots découverts battre le sapin de l’escalier ; et, quand elle fut arrivée aux dernières marches, il la prit par le bras, et dès qu’elle eut laissé devant la porte ces étroites chaussures de bois à côté dé grosses galoches du maître, il la poussa dent sa chambre en grognant :
— plut vite ke ça, donc, nom de D… !
Et elle répétait sans cesse, ne sachant plut ce qu’elle disait :
— Me v’là, me v’là, not’ maître.

Six mois après, kom elle allait voir ces parents, un dimanche, son père l’examina curieusement, puis demanda :
— T’es-ti point grosse ?
Elle restait stupide, regardant son ventre, répétant : mes non, je n’ crois point.
Alors, il l’interrogea, voulant tout savoir :
— Dis-mé si vous n’avez point, quéke soir, mêlé vos sabots ?
— Oui, je lé ons mêlés l’premier soir et puis l’sautres.
— mes alors t’es pleine, grande futaille.
Elle se mit à sangloter, balbutiant : — J’savé ti, mé ? J’savé ti, mé ?
Le père Malandain la guettait, l’œil éveillé, la mine satisfaite. Il demanda :
— Quéke tu ne savait point ?
Elle prononça, à travers ces pleurs : — J’savé ti, mé, ke ça se faisait kom ça, d’s’éfants !
Sa mère rentrait. L’homme articula, sans colère : — La v’là grosse, à c’t’heure.
mes la femme se fâcha, révoltée d’instinct, injuriant à pleine gueule sa fille en larmes, la traitant de "manante" et de "traînée".
Alors le vieux la fit taire. Et kom il prenait sa casquette pr aller causer de leurs affaires ac maît’ Césaire Ommont, il déclara :
"All’ et tout d’même encore pu sotte ke j’aurais cru. All’ n’savait point c’q’all’ faisait, ce’te niente".
Au prône du dimanche suivant, le vieux curé publiait lé bans de M. Onufre-Césaire Omont ac Céleste-Adélaïde Malandain.
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